en|de|es|fr

HomeExplorerRéflexions bibliquesLe pain

© Gilberto Quesada/Costa Rica

Le pain

Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien

Le pain dans la quatrième demande (Matthieu 6,11)

« Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien » – Ainsi prions-nous dans les termes que Jésus a enseignés à ses disciples. À quoi pensons-nous lorsque nous prononçons ces paroles ? Selon le pays où nous vivons, la langue que nous parlons et le genre de cultures que porte notre sol, les images qui nous viennent à l’esprit sont différentes. Dans certaines parties du monde, les gens se nourrissent surtout des produits de la mer ; ailleurs, la céréale de base sera le riz plutôt que le blé, et peut-être n’y utilise-t-on pas de fours pour cuire les aliments. Pour vous, que signifie le « pain quotidien » ?

Il y a plusieurs siècles, en Afrique du Nord, Augustin a fait remarquer que, dans la quatrième demande, le mot « pain » peut signifier au moins trois choses : le pain naturel que nous mangeons, la Sainte Eucharistie ou encore la Parole de Dieu, « le pain vivant qui descend du ciel » (Jn 6,51). Et, depuis lors, il est semble-t-il généralement admis de considérer le « pain quotidien » comme à la fois une nourriture physique et une nourriture spirituelle. À l’époque où Luther écrivit le Petit et le Grand Catéchismes, il était arrivé à la conviction que, dans la quatrième demande, le mot « pain » ne devait être compris que dans son sens physique. Les trois premières demandes, disait-il, concernent le bien de l’âme alors que, dans la quatrième demande, « nous considérons notre pauvre corbeille à pain, les besoins de notre corps et de notre vie sur la terre » (Grand catéchisme 72) ; et, pour lui, l’expression « pain quotidien » devait être comprise dans le sens le plus large possible.

Luther encourageait ceux qui priaient à élargir et à enrichir leur conception, laquelle devait inclure « tout ce qui relève de toute notre vie en ce monde » (GC 73). Dans le Petit catéchisme, il cite 22 éléments, depuis la nourriture et le vêtement jusqu’aux biens matériels (y compris l’argent), ainsi que tout ce qui contribue au bien de la vie humaine : un bon gouvernement, des saisons favorables, la santé et l’honneur. Il introduit cette liste par l’expression « tels que » et la termine par les mots : « et en général toutes les choses nécessaires à l’entretien de cette vie », pour bien faire comprendre que les éléments qu’il cite ne représentent qu’une petite partie d’une liste quasiment infinie de choses qui nourrissent notre vie physique (Petit Catéchisme, 3e Partie).

Dans cette catégorie, Luther inclut même les champs et les gens au travers de qui Dieu fournit toutes ces bonnes choses (GC 73, 74). Le fermier, le meunier et le boulanger occupent une place importante dans cette chaîne qui mène à la fourniture du pain. Dans les pays qualifiés de développés, on prête nettement moins attention à ces professions liées à la production alimentaire : le consommateur se contente de prendre, sur les étagères des magasins, de la nourriture préemballée sans penser aux qualifications et au dur travail de ceux qui travaillent la terre, sèment et récoltent – et donnent à manger au monde entier.

Luther a souligné que bien des choses qui ne passent pas par notre estomac sont si nécessaires à notre existence physique qu’il faudrait aussi les inclure dans la catégorie du « pain quotidien ». La faim physique prend de multiples formes : nous avons aussi besoin de contact humain, de compagnie, d’acceptation, d’amour, de pardon, de réconciliation, de justice, de miséricorde et de paix. Et, plus encore peut-être, nous avons faim d’être reconnus et inclus dans la communauté humaine, d’être admis comme des membres actifs de la société, comme des individus ayant droit à la dignité et au respect. Tous ces éléments sont eux aussi nécessaires pour vivre une vie pleinement humaine.

Toutes ces choses (et personnes), affirme Luther, Dieu les donne – « sans notre prière » – à tous, même à « tous les méchants ». Donc, lorsque nous prions, nous ne prétendons pas convaincre Dieu de nous donner ce que nous désirons : au contraire, nous reconnaissons que nous avons déjà reçu ces dons de Dieu. La prière elle-même est une manifestation de gratitude. En même temps, cette prière nous rappelle aussi que ces dons, même s’ils nous sont accordés, ne nous appartiennent pas individuellement et personnellement : ils sont destinés à « nous » tous (souvenez-vous de l’Étude biblique n° 2).

Les dons physiques et matériels ne sont pas « non spirituels » ; il ne faut pas considérer qu’ils ne sont pas dignes de la vie chrétienne. Ce n’est pas quelque chose dont il faudrait avoir honte ou s’excuser ; bien plutôt, ce sont des dons qu’il faut apprécier et partager. La vie doit être agréable pour tous, même dans le domaine sensoriel. La nourriture mérite qu’on la savoure ; il faut savoir apprécier les fruits et légumes pour leur goût, leur couleur, leur texture, leur odeur et leur apparence. Les êtres humains seront plus heureux et en meilleure santé lorsqu’ils prendront le temps de goûter et de mastiquer chaque bouchée. Dieu ne peut qu’être satisfait lorsque les gens apprécient leur nourriture, tout comme les parents se réjouissent de voir leurs enfants dévorer les bonnes choses qu’ils ont préparées pour eux. Les dons de Dieu sont abondants et beaux. Il faut savoir s’en réjouir : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ! »

Mais alors, pourquoi y a-t-il tant de gens qui meurent de faim sur cette terre ?

Il semble presque sacrilège de parler ainsi des riches dons d’une nourriture délicieuse et de la joie de la manger alors qu’en réalité, dans ce monde, des milliards de gens ne disposent pas des moyens les plus élémentaires de survie. Mais, par ailleurs, comment ne pas parler avec chaleur de la générosité de Dieu, d’un Dieu qui a préparé une variété presque inimaginable de délicieux fruits, légumes et céréales destinés à la consommation humaine et qui a déclaré que toute la création était « très bonne » ?

Pour nous aider à comprendre ce dilemme, la parabole du banquet racontée par Jésus semble tout à fait appropriée.

La parabole du banquet (Luc 14,15-24)

L’invitation

« Venez, maintenant, c’est prêt. » (Lc 14,17)

Ils savaient pourtant que cette invitation allait venir : comme le voulait la coutume, ils avaient été invités quelques jours plus tôt (14,17). L’hôte envoyait d’abord une invitation préliminaire pour savoir qui pourrait venir à la fête qu’il organisait ; cela lui permettrait de calculer la taille de la tente qu’il faudrait dresser, la quantité de viande fraîche que le boucher devrait préparer et celle du vin à commander. Certes, les invités en puissance n’étaient pas obligés d’accepter cette première invitation. Parfois, on a de bonnes raisons de refuser ; l’hôte comprendrait. Répondre : « Désolé, j’ai un procès » ne devrait pas susciter de ressentiment.

Les préparatifs du banquet

Manifestement, ce banquet-là devait être particulièrement important. « Beaucoup de monde » (14,16) avait accepté de venir. Préparer une telle fête exigeait souvent beaucoup de travail. Racontant une parabole identique à propos d’un festin, Matthieu (22,4) parle de taureaux (au pluriel) et de bêtes grasses (au pluriel) qui ont été égorgés en prévision de ce festin. Lors des noces de Cana, l’intendant rappelle au fiancé que la coutume est de servir d’abord le bon vin, pendant que les invités sont encore capables d’apprécier la différence entre le vin de qualité supérieure et le vin médiocre (Jn 2,10). Bien souvent, les réceptions de ce genre étaient somptueuses.

Mais, pour qu’un banquet soit agréable, la nourriture et le vin ne sont pas tout : ces fêtes étaient aussi des événements sociaux. Qui y assistera ? Sans doute y aura-t-il des distractions : de la musique, de la danse et des conversations intéressantes. De tels rencontres sont des événements très importants pour édifier une communauté ; leur raison d’être ne se limitait pas, et de loin, à la consommation de nourriture et de boissons. C’est au banquet que l’on racontait et que l’on écoutait les histoires les uns des autres, que l’on commentait les affaires du jour et que l’on partageait les joies les uns des autres (et aussi leurs peines). Avant les téléphones portables et la télévision par câble, le banquet était un important moyen de communication sociale.

Un réveil brutal

Enfin, tout est prêt. Ouvrez la porte et priez les invités d’entrer ! Mais... Il n’y a personne ! Ils sont tous revenus sur leur promesse. Incroyable ! Manifestement, ils n’avaient jamais eu l’intention de venir. Un véritable affront ! Bien entendu, ils ont tous présenté une excuse. Trois seulement nous sont présentées, qui sont des exemples des justifications avancées par les invités pour faire oublier qu’ils n’avaient en fait jamais eu l’intention de venir.

L’un d’eux avait acheté un champ et « il fallait » qu’il aille le voir (v. 18). N’avait-il donc pas soigneusement examiné ce champ avant de l’acheter ? Un autre ne prit même pas la peine de se trouver une « obligation » (v. 19) : il se contente d’informer son hôte qu’il va essayer les cinq paires de bœufs qu’il vient d’acheter. Le banquet ne valait-il pas la peine de reporter d’un jour ou deux la nécessité d’inspecter un champ ou d’essayer des bœufs ? Bien sûr, des fêtes de ce genre duraient souvent plusieurs jours, mais quand même...

La troisième personne « ne peut pas venir » parce qu’elle vient de se marier (v. 20). Certes, l’épouse ne pouvait pas accompagner son mari : ce genre de banquet se passait « entre hommes ». Les règles de l’hospitalité peuvent être plutôt strictes, mais ne pas respecter l’engagement qu’on a pris d’assister à un banquet était également comme considéré comme une violation des lois de l’hospitalité. Est-ce que les gens ne voulaient pas y assister ?

On comprend que l’hôte n’ait pas apprécié (v. 21) : une humiliation publique était l’une des manifestations les plus graves d’exclusion et de rejet. Cette fois, l’hôte apprend à ses dépens ce que cela signifie que d’être marginalisé. Et il n’est pas content.

La fête

Et maintenant ? Sans doute l’hôte ne souhaitait-il pas subir une humiliation supplémentaire en annulant un banquet auquel les invités avaient refusé d’assister. « Allez vite ! Invitez n’importe qui ! Plus on est de fous, plus on rit. Il y aura de bonnes choses à manger, du bon vin, des danses gaies et des conversations animées. Et nous ferons la connaissance d’étrangers, nous découvrirons ce qu’ils ont de bon et ils deviendront bientôt nos amis. Mais, j’y pense : peut-être est-ce ces gens-là que nous aurions dû inviter au départ ! Jésus n’avait-il pas conseillé à ceux qui voulaient organiser une fête d’inviter des gens qu’on a généralement tendance à oublier ? »

Tout était prêt. La nourriture avait été achetée et préparée, les serviteurs engagés, la salle décorée. Ne manquaient que les gens, des gens qui auraient faim. « Allez vite ! Appelez-les ! Invitez-les ! Faisons la fête ! »

Et les gens qui avaient été invités au départ ? Eh bien… ? Ils ne sauront jamais ce qu’ils ont manqué (14,24). C’est tragique – mais vr

Redéfinir ses priorités

Telle est l’histoire. Comment s’intègre-t-elle dans le cadre général du Troisième Évangile ? Comment comprendre la place qu’elle occupe précisément à ce stade de l’Évangile ? Voyons cela de plus près.

Cette parabole s’intègre remarquablement dans son contexte. Tout de suite avant, Luc nous rapporte les instructions données par Jésus sur la manière d’organiser un banquet (Lc 14,7-14) ; et, tout de suite après la parabole, Luc nous rappelle que Jésus a bien souligné le prix qu’il faut être prêt à payer si l’on veut être son disciple (Lc 14,25-35). Manifestement, cette succession est voulue ; elle a certainement un sens. Quel est le rapport, le fil conducteur qui relie ces trois passages du Troisième Évangile ? Essayons de le découvrir.

Humilité et hospitalité (avant la parabole du banquet) (Luc 14,7-14)

Observant comment, dans un banquet, les gens se disputent les meilleures places, Jésus fait une réflexion sur l’esprit de rivalité : cette impulsion qu’ont les gens de vouloir améliorer leur position relative dans la société. Son intervention se termine par une leçon qu’il adresse à celui qui l’a invité :

Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, sinon eux aussi t’inviteront en retour, et cela te sera rendu. Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles, et tu seras heureux parce qu’ils n’ont pas de quoi te rendre... (Lc 14,12-14)

Mais c’est précisément ce que, dans la parabole, l’hôte n’avait pas l’intention de faire !

Ceux qui lisent les récits de la Bible, et en particulier les paraboles de Jésus, ne devraient pas supposer trop hâtivement que, dans l’histoire racontée, l’acteur principal représente Dieu. Souvent, c’est le contraire : dans telle ou telle histoire, le « maître » sera peut-être un propriétaire étranger qui exploite les paysans travaillant la terre pour lui. Dans un autre cas, l’employeur ne sera peut-être justement que cela : un employeur humain ordinaire – mais qui a une conscience sociale. Dans notre histoire, le riche est peut-être un notable de la ville, qui fait des erreurs comme la plupart d’entre nous, et des erreurs dont nous pouvons tirer quelque leçon.

La parabole des invités (Luc 14,15-24)

Commencez-vous à distinguer le fil conducteur qui rattache cette histoire à ce qui précède ? Contrairement à ce que Jésus vient de dire, dans cette parabole, l’hôte a invité à son banquet de riches amis et voisins, des gens qui avaient les moyens d’ajouter un champ à ceux qu’ils possédaient déjà ou d’acheter cinq paires de bœufs – dix bœufs de plus ? ! Ils n’étaient pas dans la misère ! Ces prétendus amis n’étaient pas des amis du tout, ainsi que le découvrit trop tard l’organisateur du banquet : ils avaient bien accepté la première invitation mais, en fait, ils n’avaient pas vraiment envie de venir, et ils ne se sentaient pas même obligés de tenir la promesse qu’ils lui avaient faite. Du coup, notre hôte s’en est trouvé humilié et furieux.

Très embarrassé, il a essayé de sauver la face en invitant d’autres gens – mais pas n’importe qui : il a très précisément demandé à son serviteur d’amener « les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux » – exactement ce que Jésus avait encouragé à faire précédemment (cf. Lc 14,14). Il est probable que l’hôte a agi par colère ou par dépit, comme semble le suggérer sa violente exclamation : « Je vous le dis, aucun de ceux qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner ! » Bref, quelle qu’en soit la raison, il a fait exactement ce qu’il fallait faire : il a invité des personnes en marge de la société, des gens qui avait vraiment envie de ce qu’il avait à offrir.

Ce qu’il en coûte d’être un disciple (après la parabole) (Luc 14,25-35)

Et maintenant, où nous mène ce fil conducteur ? Dans les versets suivants, Luc nous rappelle ce que Jésus avait dit aux grandes foules qui faisaient route avec lui : « Si vous voulez être mes disciples, vous devez m’aimer plus que vous n’aimez vos parents, vos enfants, vos amis et jusqu’à la vie elle-même » (paraphrase de Luc 14,26). Aimer Jésus, c’est évidemment aimer les gens que Jésus fréquente régulièrement. Si un disciple agissait autrement, il ne vaudrait pas plus que du sel qui a perdu sa saveur (cf. 14,34 sq.)

On est le plus parfaitement disciple de Jésus lorsqu’on abandonne joyeusement sa position privilégiée et qu’on est prêt à s’humilier en s’associant à ceux qui sont régulièrement exclus : les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles – toutes les personnes rejetées en marge de la société. Ce sont là les gens dont Jésus se sent particulièrement proche ; ce sont eux qui constituent la « famille » de Jésus (cf. Marc 3,33 sq.).

Le banquet est une image tout à fait appropriée de la vie avec Dieu : il donne aux gens l’occasion de se féliciter de la riche variété des délectables dons de Dieu en la compagnie d’autres personnes qui, elles-mêmes, sont des dons les uns pour les autres. La nourriture est excellente mais un banquet, c’est avant tout des gens qui font la fête – toutes sortes de gens !

Certes, l’hôte est peut-être encore perturbé – mais la parabole se termine sur une note triomphante : les marginaux, les pauvres et les affamés ont accès aux bonnes choses que Dieu a voulu donner à toutes les créatures ! Ce monde n’est pas un lieu de désespoir ! Il y a à manger pour tout le monde ! Ce banquet est devenu la Table du Seigneur !

« Je vous exhorte donc, frères, au nom de la miséricorde de Dieu, à vous offrir vous-mêmes en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu : ce sera là votre culte spirituel. Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui lui est agréable, ce qui est parfait. » (Rm 12,1-2)


 

De la région d’Amérique latine et des Caraïbes: Questions soumises à notre réflexion

Le pain

L’Amérique latine est l’un des principaux foyers des appels à la justice et au développement transformateur.

Les théologies qui se sont développées dans votre région ont-elles été influencées par les approches théologiques contextuelles nées sur ce continent, en particulier pour ce qui concerne la recherche de la justice et la distribution équitable du «pain» ?

Invitations

Quelles sont les invitations envoyées aujourd’hui ? Sont-elles suffisamment inclusives, au point de prendre en compte et d’accueillir les populations autochtones, les femmes et les personnes handicapées, les jeunes, les personnes âgées, les enfants et les minorités sexuelles ? Et nous qui appartenons à une communion luthérienne d’Églises, est-ce que nous envoyons des invitations, est-ce que nous accueillons la grande famille chrétienne tout en prêtant attention aux invitations que nous recevons ?

Banquet

Aujourd’hui, nous constatons que des groupes riches offrent des banquets à des groupes choisis.

Pouvons-nous dire que la distribution inéquitable des richesses – qui est l’un des principaux aspects de la structure économique dominante dans le monde – est un banquet auquel seul un petit nombre est invité ? En ce sens, qui sont ceux/celles qui offrent ce banquet ? Qui sont ceux/celles qui ne sont pas invité(e)s ? Qu’attendons-nous de la voix prophétique de l’Église ?

Réorganiser les priorités : la diaconie

Nous venons de lire que le monde n’est pas un lieu désespéré et qu’il y a de la nourriture pour tous et toutes. Les pauvres ne cessent de demander : qui a ma ration ? Une telle question nous oblige à nous interroger sur l’efficacité de notre action diaconale. Du fait des bases conceptuelles de la coopération œcuménique, on a tendance à établir des distinctions entre certains éléments clés de la vie de l’Église. En Amérique latine, la plupart des Églises essaient de répondre aux différentes «faims» des gens qui vivent en marge de la société et, pour elles, cette entreprise est associée à des aspects spirituels.

Pouvons-nous parler d’une dimension spirituelle des stratégies de développement qui pourrait en même temps nous servir à mesurer  l’efficacité de l’aide ?

streaming

Vidéos | Onzième Assemblèe

RSS-Feed Nouvelles de l'Assemblée (FR)
Communio Garden Communio Garden
facebook facebook
youtube YouTube
flickr flickr
twitter Flux de Twitter sur l'Assemblée