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© FLM/Erick Coll

20.07.2010

« La faim n’est pas la faute de Dieu, c’est la nôtre »

La Onzième Assemblée de la FLM aura pour thème central la lutte contre la faim sous toutes ses formes.

STUTTGART, Allemagne, 19 juillet 2010 (FLM) – « La faim n’est  pas la faute de Dieu, c’est la nôtre » a dit Mark S. Hanson, président de la Fédération luthérienne mondiale (FLM) en ouvrant la première conférence de presse de la Onzième Assemblée de la Fédération. Présentant le thème de l’Assemblée : « Donne-nous notre pain quotidien », il a dit : si les gens manquent de ce qui leur est nécessaire pour leur vie quotidienne, c’est parce qu’ils n’ont pas réussi à garantir que les bienfaits de la création divine soient justement et équitablement répartis entre tous.

M. S. Hanson a évoqué la faim de manière plus concrète lorsqu’il a dit que même au sein de l’Assemblée des délégués étaient bien placés pour savoir ce qu’avoir faim représente. « Ce qui veut dire que nous ne discutons pas de ce sujet dans l’abstrait, mais dans le contexte de nos expériences vécues ». Mais le concept de ‘faim’ ne fait pas uniquement référence à l’absence de nourriture. « Il y a ceux qui ont faim de paix au milieu  de la guerre, ceux qui ont faim de respect des droits humains. Ceux qui demandent à ne plus être marginalisés à cause du VIH ou du SIDA, ou marginalisés à cause de leur origine, de leur genre ou de leur âge. »

Au Nicaragua, le thème de la faim est une question quotidienne, affirme pour sa part Victoria Cortez Rodriguez, évêque de l’Eglise Luthérienne du Nicaragua Foi et Espoir. « Nous avons dans notre pays des gens qui vivent toute la journée avec la faim au ventre et se couchent avec ». Renforçant les propos du président, elle dit que « la pauvreté ne vient pas de Dieu… Dieu a crée assez pour chacun. C’est au peuple de Dieu qu’il appartient de s’entraider et de traiter chaque personne avec dignité  « car chaque personne est la créature de Dieu ».

« Comme le jour et la nuit »

Durant les 58 dernières années, les changements survenus dans la FLM sont d’une ampleur difficile à mesurer, a souligné le secrétaire général, Ishmael Noko. En 1952, la 2ème Assemblée de la FLM se tenait à Hanovre en Allemagne. « En contraste avec notre Assemblée, il y avait a peine un catholique romain à cette assemblée, personne ne représentait les Eglises réformées et il n’y avait pas de mennonites. Dans cette Assemblée, les femmes n’avaient virtuellement pas de voix pas plus que les populations indigènes, et les africains présents n’étaient pas venus avec un droit de vote mais en qualité de visiteurs officiels.
Le secrétaire général a aussi mis l’accent sur les changements de nature œcuménique intervenus dans la FLM ces 58 dernières années notamment l’admission d’Eglises réformées en qualité de membres de la Fédération. « C’est le jour et la nuit » a-t-il dit avant d’ajouter « dans de nombreux domaines cette assemblée constitue un jalon ».

Les relations entre partenaires de même sexe ne constituent pas un point essentiel de l’Assemblée. Il est peu probable que ce thème fasse l’objet de grands débats lors de l’Assemblée. Le secrétaire général a rappelé, en réponse à une question posée, que ce sujet, suite a une décision du Conseil de la FLM à Lund en 2007, est discuté par les Eglises membres dans le cadre d’une réflexion sur « mariage, famille et sexualité ». « Ce qui peut être perçu comme des tensions entre quelques Eglises n’est que le reflet de vues divergentes sur ces sujets ». Un temps largement suffisant, de 2007 à 2012 a été donne pour l’examen de cette question.

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